Formation pastorale dans les contextes d’apprentissage oral

This post is also available in: English (Anglais) Español (Espagnol) Português (Portugais - du Brésil)

Résumé :

La réunion du premier lundi de la GProCommission a porté sur la formation pastorale efficace et de susciter des formateurs dans des contextes d’oralité, où l’apprentissage privilégie les méthodes orales telles que la narration, les techniques de mémorisation, la musique, le théâtre, la poésie et les discussions de groupe plutôt que les textes écrits, qui prévalent dans des régions telles que l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine. Le révérend Samuel E. Chiang, secrétaire général adjoint pour les ministères à l’Alliance évangélique mondiale et expert reconnu en matière d’oralité avec une vaste expérience internationale, a présenté un exposé sur l’alignement de la formation sur la manière dont les apprenants oraux (70 à 80 % de la population mondiale) reçoivent, traitent, mémorisent et transmettent l’information, en contrastant cela avec les méthodes textuelles. Il a souligné un décalage important dans la formation : l’enseignement théologique formel, les programmes non formels et même les écoles bibliques orales s’appuient souvent sur des méthodes analytiques, basées sur l’alphabétisation et dispensées en classe, avec respectivement moins de 10 %, 10 à 25 % et 25 à 40 % utilisant des modèles adaptés à l’oral, alors que la plupart des apprenants préfèrent les méthodes orales. Une séance interactive de questions-réponses a permis d’explorer l’adaptation aux influences culturelles, le désapprentissage des préjugés textuels et l’investissement d’un temps considérable (40 à 50 %) pour développer des compétences en matière de formation orale, en soulignant la nécessité pour les formateurs de s’adapter aux contextes locaux afin d’assurer un discipulat et une formation spirituelle efficaces.

Questions à débattre :

Questions de réflexion :

  1. En quoi l’inadéquation entre les méthodes de formation courantes, basées sur l’alphabétisation et dispensées en classe, et les préférences orales de la plupart des apprenants remet-elle en question votre expérience en matière de formation pastorale ?
  2. En réfléchissant à l’importance accordée par le Dr Chiang au désapprentissage des habitudes textuelles, quelles expériences personnelles vous ont montré la nécessité d’adapter votre approche de formation aux apprenants ayant une préférence orale ?

Questions axées sur l’action :

  1. Quelles stratégies pratiques, telles que les discussions de groupe ou la narration d’histoires, pouvez-vous mettre en œuvre pour aligner vos programmes de formation pastorale sur les préférences d’apprentissage oral de votre public ?
  2. Comment envisageriez-vous de consacrer une partie de votre temps, comme le suggère le Dr Chiang (par exemple, 40 à 50 %), à vous rééquiper pour une formation axée sur l’oralité et à identifier des formateurs locaux issus de la culture locale afin d’améliorer le mentorat relationnel ?

Ressources connexes